Venom vs Carnage: Une enfant est né.

« Oyez ! Oyez ! Prenez mon fric ! »

Venom et Carnage sont des personnages assez emblématiques de l’univers de Spider-man et surtout ils sont très vendeurs. Alors mettre les deux en tête d’affiche forcément ça attire le fanboy (dont moi).

Quand Carnage devient pire que Catwoman.

L’histoire, mon dieu l’histoire. Carnage est "enceinte" et veut tuer son futur enfant de peur qu’il s’en prenne à lui une fois adulte. Pendant ce temps Venom essaye d’empêcher ce meurtre pour avoir son futur "petit-fils" à ses côtés contre l’homme araignée. Nous aurons donc droit à une course poursuite entre "Grand-père" Venom, "papa" Carnage et "petit-fils" Toxin (le nom du nouveau symbiote). On notera les guillemets entre chaque nom propres, je cite l’auteur.

Les symbiotes les plus sanguinolents, ceux qui massacrent quasiment sans réfléchir et sont des tueurs en série se donnent de mignons sobriquets et règlent leurs problèmes père/fils.
Et si nous pensions ne pas pouvoir tomber plus bas, il se trouve que la réaction de Toxin, soit Pat Mulligan, mérite l’oscar de l’originalité en décidant donc de quitter femme et enfant pour ne pas les impliquer.

Essayons de passer à l’illustration…

"…merde je sens que je n’arriverai pas à finir cette critique…"

…. ce volume arbore le même style visuel que Carnage: Une affaire de famille et Carnage: USA. Sauf que, si pour ces derniers le résultat était fantastique, ici c’est tout simplement dégueulasse. Chaque personnage donne l’impression d’être une caricature faite par un artiste de rue un soir de fête votive. De plus les scènes d’actions sont totalement illisibles. Seules quelques cases sortent du lot.

J’adore ces deux personnages mais ici l’œuvre est simplement ridicule à tous les niveaux. Les Némésis sont totalement dénaturés, le scénario résumé en une phrase : « Carnage est enceinte » et les dessins sont totalement ridicules.

Si vous n’aimez pas quelqu’un, n’hésitez pas ! Offrez-lui Carnage vs Venom : Un enfant est né.